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01 - L'Homme
01:29
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L'Homme est la raison pour laquelle Kwarantyne a été créé.
L'Homme et son indispensable rêve de toute-puissance.
L'Homme à l'orgueil démesuré, qui ne peut s'empêcher de penser qu'il est le créateur, et non pas la créature.
L'Homme moderne, âgé d'à peine quelques décénnies, qui pense fièrement avoir détruit la planète à lui seul, et qui est convaincu de pouvoir la sauver de ses petites mains.
L'Homme incapable d'assimiler le fait qu'il n'est qu'une variable, et la Terre la vraie constante, un système autorégulé ayant le droit de vie et de mort sur sa personne.
L'Homme est une monstruosité.
Une machine égoïste, luttant pour sa propre conservation.
Pour la perpétuation d'une race seule face à elle-même depuis sa création.
Une entité qui massacre, viole, détruit, abuse, rabaisse, annihile tout sur son passage.
Avec pour seul dessein l'autosatisfaction, la suffisance de son espace vital.
L'Homme qui, faisant mine de ne pas comprendre, court droit à son extinction, imminente...
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02 - Créatures
03:35
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De plain-pied dans une nouvelle phase
A chaque seconde, la haine se propage
Face à l'horreur, un vent de panique
Paralysés, anxieux, ils restent stoïques
Vois le monde comme tu l'as engendré
Un parfait exemple de monstruosité
Nous sommes tous malades, mais rien ne nous oppose
Nos âmes pleurent et risquent la nécrose
Une espèce qui vire à l'infection
Tous le même but, la même conclusion
Joue ton rôle de créature
Garde tes rêves de créateur
Tous aux portes de l'obscur
Pour embrasser la terreur
Joue ton rôle de créature
Garde tes rêves de créateur
Tous aux portes de l'obscur
Ta pauvre vie est ailleurs !
Cette nouvelle ère inflige son châtiment
Face à lui-même, l'homme n'est jamais conscient
Comment trouver la faille pour éviter l'abjection
Quand « Connerie » est son second prénom
Nous sommes tous malades, mais rien ne nous affolle
La peur règne et l'esprit s'envole
Quand certains prêchent l'illumination
Tous les même pleurs, la même contagion
Refrain
La réalité dépasse la fiction
Arrêtez de parler pour ne pas voir
L'homme est le germe de la destruction
Demain ne sera pas un autre jour
Tu es le poison lent qui nous mène à notre perte
La création fragile d'une existence inerte
Un fléau pour tout ce qui brille
Qui s'abandonne et puis vacille
Refrain (x2)
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03 - Nature Humaine
03:06
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Ne prends pas la mouche, on sait tous qui tu es
Partisan des barbares et gardien de leur paix
Pour quelques toisons, tu touches un max en espèces
A la vue du portefeuillle, tu oublies leurs faiblesses
Ne te fais pas prier, dépèces-toi un peu
On est là pour t'arrêter et t'ouvrir les yeux
Ton appétit l'emporte, anesthésie ta haine
La folie collective s'installe
Mais c'est dans la nature humaine
De tuer pour exister
C'est dans la nature humaine
De se taire pour avancer
C'est dans la nature humaine
De chasser la peau de l'ours
C'est le propre de la haine
De finir côtée en bourse
Et si ça relevait de l'obsession... vouloir à tout prix rester
Bêtes comme cochons, créer de quoi polémiquer
Ne pas avaler de couleuvres, mais se gaver de conneries
Parle-lui de respect, l'homme souffre vite d'amnésie
Un manteau en peau de conne, du gamin en barquette
Des poufiasses en batterie, et de l'homme dans ton assiette
Si c'était la solution, inverser la tendance
Cette ombre au plafond guette
Refrain
Le règne animal, des millions de martyrs
Son propre berceau qui devient son abattoir
A cause d'un mammifère qui aime s'enorgueillir
De ne pas finir comme tous ces rats de laboratoire
Et si il devenait soudain la proie
De tout ceux qui n'attendent que ça
Avec ses airs de chien battu
Et de singe savant de surcroît
Mérite-t-il jusqu'à son statut ?
D'humain mortel, d'individu
Qui va même jusqu'à s'abrutir, qui aime s'auto-anéantir
Un géant à jamais déchu
Refrain
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04 - Dealer de Songes
03:06
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Un grand verre d'alcool, un bon cigare cubain
c'est l'heure de la séance quotidienne
Un peu de calme et de paix, il congédie ses larbins
quand le marchand entre en scène
Un échange rapide, on lance le programme
Juste un flash infîme et on quitte cet endroit infâme
Pour de bon, il se sent bien... car il s'en donne les moyens
Oublier tous ceux qu'il a laissé crever sans un regard
Un billet pour faire le grand saut vers son exutoire
Enfin la liberté de sourire sans remords
Bienvenue en-dehors
Réveillez-vous, c'est l'heure, le temps est écoulé
Retrouvez les atrocités qui vous rongent
Dans notre monde, il y a tant de crasses à partager
Payez votre ardoise au dealer de songes !
(x2)
Fini la sieste, le travail, les files d'attente
Fini de prier pour une mort plus excitante
Il lui compose une vie à des fins mercantiles
Un joli pécule pour des rêves tactiles
A chaque seconde, il se sent monter en puissance
Terminé la peur, le doute et la méfiance
Avant que ce monde parfait au bout du couloir
Ne devienne son cauchemar !
Réveillez-vous, c'est l'heure, le temps est écoulé
Retrouvez les atrocités qui vous rongent
Dans notre monde, il y a tant de crasses à partager
Payez votre ardoise au dealer de songes !
(x2)
Tout le monde connait vos airs de singes patentés
Vos pompes en caviars et vos costards en saumon fumé
Pour tout caprice, on rend la monnaie de vos pièces
Pas question pour tous ces cons de revoir nos tarifs à la baisse
Réveillez-vous, c'est l'heure, le temps est écoulé
Retrouvez les atrocités qui vous rongent
Dans notre monde, il y a tant de crasses à partager
Payez votre ardoise au dealer de songes !
Réveillez-vous, c'est l'heure, le temps est écoulé
Retrouvez les atrocités qui vous rongent
Revenez sur Terre, on a tant de merdes à échanger
Payez votre ardoise au dealer de songes !
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5. |
05 - Néandertal
04:13
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Dans son imaginaire, elle croise des regards
Sans la sensation d'être au-dessus des lois
Elle porte des jupes et des t-shirts criards
Et se permet d'élever la voix
Mais bientôt sa vision fera place au carnage
Des ongles vernis sur des doigts tranchés
Au milieu des chiens qui manquent de courage
Pour la laisse vivre son conte de fée
Dans nos plus beaux rêves
Ton Dieu est une femme seule
Pas de barbu avec elle
Pour lui fermer sa gueule
La réveiller à coups de pelle
Quand ces rêves s'installent
Une attitude digne de ton rang
Néandertal !
Elle saigne, elle flambe, elle s'incline
Lentement, sous les coups, perdant la foi
Dans son monde damné, le mâle domine
Et se réjouit d'achever sa proie
Là dans l'étau, cette femme rêve de maquillage
D'une porte ouverte, de joie et de fierté
D'oublier l'acide, les pierres et les grillages
Qui ont fait d'elle un corps déserté
Refrain
Qu'elle lui fasse la peau selon les rites
Sans même l'étourdir, car ça l'excite
Qu'elle lui mange les yeux pour l'honneur
Lui arrache le coeur pour le principe
Qu'il aille se faire pendre ailleurs
Refrain
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6. |
06 - Délices
03:41
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Cette fois, ça y est, c'est le grand soir
Je remue la queue comme un bon clébard
J'écartelle mes pensées, j'étanche ma soif
Je donne de la matière aux pornographes
Les objets de toutes tailles, les lieux insolites
Que j'aime être fou quand l'envie m'habite
Il me semble évident que cela vous excite
Quand ma libido atteint le seuil critique
Découpe-moi en morceaux
Fais-moi connaître l'enfer
Jette-moi en pâture aux animaux
Que j'aie de quoi être fier !
Découpe-moi en morceaux
Fais-moi vivre l'enfer
Donne-moi du goût et des sensations
Que j'aie l'impression de plaire !
Ce soir, c'est bon, je me laisse faire
Quand tous les convives remettent le couvert
On passe à table, comme à l'heure de la soupe
Tous ensemble pour les activités de croupe
Allons, n'hésite plus, reprends-en un peu
Tu verras, tout le monde me trouve délicieux
Dès que je le peux, je me fais farcir
Dans toutes les bouches, je me sens frémir
Refrain
Savoure-moi... à en perdre ton âme
Délecte-toi... de ce buffet infâme
Ronge-moi... jusqu'à la moëlle
Dépouille ma chair et mes os
Savoure-moi... que j'en tremble de spasmes
Délecte-toi... d'organe en orgasme
Ronge-moi... jusqu'à la moëlle
Dépouille ma chair et mes os
Refrain
Refrain
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